Prénom : Thomas
Chef d'orchestre, Violon
Allemand
L’Orchestre Baroque de Fribourg (dont il a été l’un des co-fondateurs) a joué sous sa direction jusqu’en 1997. Il a travaillé avec les Solistes Bach d’Amsterdam de 1988 à 1991, et est devenu en 1995 le premier directeur artistique régulier de la Philharmonie de Chambre de Brême.
Avec cette dernière, il a notamment interprété Don Giovanni de Mozart à l’Opéra de Bonn (mise en scène de Roberto Ciulli) et été élu “Chef de l’année” par les critiques musicaux de la Rhénanie du Nord Westphalie.
De 2000 à 2003, il a été directeur musical de la Volksoper de Vienne. Pour concrétiser ses aspirations artistiques, Thomas Hengelbrock a créé le Chœur Balthasar Neumann en 1991 et l’ensemble du même nom en 1995. Il est par ailleurs directeur artistique du Festival de Feldkirch depuis 2001.
En tant que chef, il a été invité par les festivals, les orchestres et les opéras du monde entier (Paris, Londres, Madrid, Séville, Bologne, Parme, Prague, Jérusalem, Bruxelles, Rotterdam, Copenhague, Vienne, Munich, Berlin).
Il a travaillé avec l’Orchestre Symphonique de la Radio de Bavière, les Orchestres Symphoniques de Vienne et de Bamberg, la Philharmonie de Hambourg, les Orchestres Symphoniques des Radios de Berlin, Cologne, Stuttgart et Copenhague, l’Orchestre Symphonique de Jérusalem, l’Orchestre de Toscane, l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg et l’Orchestre de Chambre d’Europe.
Sa direction d’orchestre a été applaudie dans les plus grands festivals : Festival Resonanzen de Vienne, Festival de Musique ancienne d’Innsbruck, Festival de Vienne, Festival de Postdam Sans-souci, Festival Haendel à Halle, Festival de Bologne et Festival d’Israël à Jérusalem (pour n’en citer que quelques-uns).
Depuis ses débuts de chef d’opéra au Festival de Vienne avec Alceste (Gluck), Thomas Hengelbrock a connu un succès ininterrompu. On lui doit les premières représentations modernes du Philosophe de Campagne de Baldassare Galuppi et de La Divisione del mondo de Giovanni Legrenzi (cet opéra n’avait plus été monté depuis sa création insolite, en 1675).
Il a participé à de nombreuses productions avec des metteurs en scène de renommée internationale comme Philippe Arlaud et Achim Freyer. Avec ce dernier, Hengelbrock a déclenché l’enthousiasme au Festival de Schwetzingen en dirigeant L’Âme du philosophe de Haydn en 2001 et La Flûte enchantée de Mozarten 2002.
Après avoir reconstitué la partition de La Didone de Francesco Cavalli à partir de sources manuscrites, il l’a également dirigée à Schwetzingen et à l’Opéra d’État de Berlin, puis enregistrée pour la première fois avec l’Ensemble Balthasar Neumann. Son interprétation du Prisonnier de Luigi Dallapiccola à l’Opéra Populaire de Vienne a été saluée par la critique en 2003.
Avec l’acteur Klaus Maria Brandauer, Hengelbrock a joué des versions de concert d’œuvres mêlant musique et littérature : Manfred (Byron / Schumann), Peer Gynt(Ibsen / Grieg) et une nouvelle version d’Egmont (Goethe / Beethoven). En 2000, ils ont monté Ecclesiastical Action
(œuvres de Bernd Alois Zimmermann, Bach et Ligeti) à l’Exposition Universelle de Hanovre et reçu le Prix du Festival de Musique de Brême.
En 2003, ils ont créé le mélodrame King of the night (Jan Müller-Wieland) avec l’ensemble Balthasar Neumann au Festival de Feldkirch, et au mois de décembre, ils se sont déplacés dans toute l’Europe avec un concert de Noël.
À l’occasion de l’édition 2003 de la Triennale de la Ruhr, Hengelbrock et ses deux ensembles ont donné une véritable représentation de théâtre musical avec le comédien Graham F. Valentine ; leur version de concert de King Arthur (musique de Henry Purcell, livret de John Dryden) a reçu un accueil dithyrambique, tout comme le programme Metamorphoses of Melancholy (un hommage aux poètes et aux compositeurs anglais du XVIIe siècle).
En 1998, Hengelbrock a inauguré une série de concerts intitulée Abenteuer Musik (L’Aventure
de la musique). Avec ses deux ensembles et la Radio Allemande du Sud-Ouest, il a joué “La
Bibliothèque musicale de J.S. Bach”, projet qui visait à faire découvrir les œuvres que Bach considérait comme les classiques de son temps. L’ensemble des trois concerts a été réuni sur
deux CD. Son interprétation et son enregistrement du Requiem en fa majeur d’Antonio Lotti (une partition qu’il a redécouverte) ont fait couler beaucoup d’encre - le disque a obtenu un Diapason d’Or. Avec le Chœur et l’Ensemble Balthasar Neumann ila enrgistré le Dixit Dominus de Haendel, Missa dolorosa et Crucifixus d’Antonio Caldara à l’automne 2004.
Au dernier Festival de Schwetzingen, Thomas Hengelbrock et les solistes du Chœur et de l’Ensemble Balthasar Neumann ont interprété Lettera amorosa, une pièce musicale basée sur des madrigaux de Gesualdo et de Monteverdi (mise en scène de Matthias Schönfeldt). Peu après, Hengelbrock a présenté sa version de Rigoletto (Verdi) sur des instruments d’époque au Festspielhaus de Baden-Baden (mise en scène de Philippe Arlaud). En 2005, Thomas Hengelbrock et le Chœur et l’Ensemble Balthasar Neumann font leurs débuts à l’Opéra National de Paris dans Orphée et Eurydice de Gluck (chorégraphie de Pina Bausch).
