Ensemble / Orchestre
Autrichien
(1995 - )
La musique interprétée alors à la Cour impériale viennoise a subi de fortes influences italiennes et françaises, les frontières politiques et sociales de l’Autriche étant à la période baroque bien plus étendue qu’aujourd’hui. Le son autrichien reflète ainsi la joie de vivre du Méridional, la mélancolie des Slaves, l’amour de la forme des Français, le protocole de cour des Espagnols et l’originalité des régions alpines d’Europe centrale. Le son autrichien, c’est ce mélange de musique de cour et de musique populaire épicé d’une note dansante.
Parmi les nombreux enregistrements de l’Ars Antiqua Austria accueillis avec enthousiasme par la presse internationale, nous pouvons citer les Capricci Armonici de Gio Bonaventura Viviani (Prix International du disque 2002 catégorie « Musique de chambre des XVIIè et XVIIIè siècles ») ainsi que les cantates pour voix seules de Francesco Conti, avec la mezzo-soprano Bernarda Fink (Diapason d’or).
Les sonates d’église op IV Dulcis sidium Harmonia de Benedikt Anton Aufschnaiter, paraîtront en mars 2003.
l’Ars Antiqua Austria, ensemble à géométrie variable allant de deux à plus de trente musiciens, propose en concert de nombreux programmes autour de Biber, Buxtehude, J.S Bach, Haendel, Vivaldi, Weichlein, Viviani, Schmelzer, Froberger, Caldara, Muffat, Legrenzi…
L’ensemble s’est essentiellement produit en France (Printemps des Arts de Nantes, Rencontres de Musique Ancienne de Ribeauvillé, Festival de Musique de Clisson et de Loire Atlantique), en Italie (Festival international de Crémone , Festival de Musique de Bolzano et Trente), en Allemagne (Journées de Musique Ancienne de Berlin, Fêtes mozartienne de Würzburg, Journées de Musique Ancienne de Herne, Festival de Schleswig Holtein), en Autriche (Festival de Salzbourg, l’Arc musical de Vienne, Festival de Gmunden, Festival de Strudengau), en Espagne (Festival d’Art Sacré de Madrid, Festival de Musique Ancienne de Daroca Zaragoza), et au Danemark (Festival de Vendrysel).
