Jean-Marc Aymes, passionné par la musique des XVIe et XVIIe siècles, fait ses études de clavecin à Toulouse et à Bruxelles. Il est régulièrement invité par des formations prestigieuses, dont l‘ensemble Clément Janequin, Akadémia, Daedalus, Les Talens Lyriques...
Habitué des grands festivals de musique ancienne, il parcourt l‘Europe et a participé à une cinquantaine d‘enregistrements. Il s‘attache tout particulièrement à faire revivre le clavecin italien des XVIe et XVIIe siècles. Jean-Marc Aymes est considéré comme un des clavecinistes les plus brillants de sa génération. Avec le cornettiste J. Tubéry, il participe à la fondation de l'ensemble La Fenice, avec lequel il remporte les premiers prix des concours de musique ancienne de Bruges et Malmö. Cette formation est aujourd'hui reconnue comme une référence dans l'interprétation de la musique italienne du Seicento.
Découvrant en Maria Cristina Kiehr l’interprète idéale de cette musique, fasciné par son timbre et son intelligence du texte, il crée autour d’elle, le Concerto Soave. Avec ces deux ensembles, il entreprend une série d’enregistrements chez Ricercar, l’Empreinte digitale, Harmonia Mundi, dont chaque parution est saluée par la critique : Diapason d’Or, Choc du Monde de la Musique, 10 de Répertoire, Timbre de Platine d’Opéra International…
Dans le domaine de l’opéra, il a joué dans les théâtres de Messine, Bologne, la Monnaie de Bruxelles et a été l’assistant de C. Rousset sur la production de la Didone de Cavalli à Montpellier et Lausanne. D’autre part, avec la Nouvelle Académie de Concert, ensemble qu’il a fondé à Marseille, et la compagnie Deus Ex Machina, il a dirigé l’Incoronazione di Poppea de Monteverdi et Orlando de Haendel. En janvier 2004, il a dirigé San-Giovanni Battista de Stradella.
Outre son intérêt pour les musiques d’aujourd'hui (qu’il joue et enregistre fréquemment entre autre avec Musicatreize), il s’attache à faire revivre le clavecin italien des XVIe et XVIIe siècles en concert et dans les enregistrements effectués pour l’Empreinte Digitale. Après un premier volume particulièrement bien accueilli, consacré à Venise, un second disque permet de découvrir des pièces inédites du grand Frescobaldi, conservées en manuscrit, en attendant l’enregistrement intégral du Primo Libro delle Toccate du même compositeur |