Né à Riga (Lettonie) en 1947, Gidon KREMER reçoit ses premières leçons de violon de son père à l'âge de quatre ans. Il étudie ensuite à l'école de musique de Riga avec Woldemar Sturestep, élève de Sevcik, puis au Conservatoire de Moscou dans la classe de David Oistrakh.
Lauréat de Grands Concours Internationaux (dont Bruxelles en 1967 et Tchaikovsky en 1970), de nombreuses invitations arrivent d'Europe qu'il ne peut accepter mais joue dans plus de cent soixante villes soviétiques. En 1974, avec l'intervention de David Oistrakh, il peut donner son premier récital à Vienne.
Gidon KREMER obtient l'autorisation de séjourner librement en Europe et joue avec tous les grands chefs du monde occidental et notamment avec Karajan, Berstein, Giulini, Abbado, Muti, C.Davis, Levine, Maazel. Depuis quelques années Gidon KREMER collabore étroitement avec Nikolaus Harnoncourt.
Gidon KREMER joue également en duo avec Martha Argerich, Valery Afanassiev, Keith Jarrett, Oleg Maisenberg, Andras Schiff, Tatiana Grindenko, Yo Yo Ma, Mischa Maisky, Kim Kashkashian, Thomas Zehetmair.
Autant que sa technique éblouissante ou sa sonorité raffinée, ce sont son indépendance d'esprit, son goût des répertoires aventureux et son discernement dans le choix de ses partenaires qui définissent la personnalité de Gidon KREMER. C'est dans cet esprit qu'il fonde en 1981 le Festival de Lockenhaus, carrefour européen d'artistes désireux de partager une complicité instrumentale hors de toutes contingence commerciale. En 1992, le Festival se renouvelle sous le nom de Kremerata Musica et se consacre chaque été à deux compositeurs : Schubert/Chostakovitch, 1993 Schumann/Schnittke, 1994 Schoenberg et ses contemporains, 1995 Sofia Gubaidulina/Viktor Suslin.
L'intérêt de Gidon KREMER va à toute la musique, des débuts du baroque à notre temps. Particulièrement remarquable est sa disponibilité pour jouer des oeuvres peu connues du répertoire classique aussi bien que des compositions contemporaines. De nombreuses oeuvres ont ainsi été créées par lui ou lui ont été dédiées. Grâce à cette intense curiosité, on a pu découvrir des compositeurs tels Alfred Schnittke, Sofia Gubaidoulina, Arvo Part, Luigi Nono, Erwin Schulhoff et Arthur Lourie.
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