Prénom : Veronica
Soprano
Argentine
C’est comme violoncelliste au sein de l’Orchestre symphonique de Mendoza dans son Argentine natale que Veronica Cangemi a débuté sur la scène musicale.
Ses deux palmes successives aux concours Mozart de Buenos Aires et Francisco-Vinas de Barcelone marquent le coup d’envoi d’une nouvelle carrière et lui ouvrent les portes de l’Europe lyrique : le Concertgebouw d’Amsterdam, les Staatsoper de Munich et Berlin, le Teatro Real de Madrid, l’Opéra des Flandres, l’Opéra-Comique, les opéras de Montpellier, Lyon et Bordeaux, les festivals de Glyndebourne, Graz, Innsbruck, Montreux ou du Maggio musicale à Florence.
Au la scène, son répertoire fait la part belle aux XVIIe et XVIIIe siècles, de Monteverdi (Orfeo, Le Couronnement de Poppée) aux grandes héroïnes mozartiennes en passant par Rameau (Platée), Vivaldi (Catone in Utica), Haendel (Ariodante, Rinaldo), Gluck (Armide) ou Haydn (L’Incontro improvviso).
Après avoir interprété le rôle-titre d’Iphigénie en Aulide à Glyndebourne et La Clémence de Titus à Florence, la chanteuse italienne a récemment chanté à Munich, sous la direction d’Ivor Bolton, dans un triplé haendelien – Rinaldo, Xerxes et Ariodante.
Si l’amour de la scène coule dans ses veines, Veronica Cangemi n’en est pas moins une artiste de concert sollicitée par les plus grands chefs : Jean-Claude Casadesus, Marek Janowski, Louis Langrée, Marc Minkowski, Jean-Claude Malgoire, William Christie, Sir Neville Marriner, Giovanni Antonini ou Ton Koopman.
Sa discographie fait justice à un parcours exemplaire dans la musique baroque, tant sacrée que profane : elle a déjà pu prêter sa voix à Dalinda dans Ariodante avec Marc Minkowski, aux rôles-titres de La Griselda de Scarlatti et d’Orfeo ed Euridice avec René Jacobs et plus récemment à Roxanne dans La Verità in cimento de Vivaldi sous la direction de Jean-Christophe Spinosi, avec qui elle a également gravé une anthologie d’airs du Prêtre roux.
