DUSSEK (DUSIK) Jan Ladislav


Nom : DUSSEK (DUSIK)
Prénom : Jan Ladislav
Nationalité : Tchèque
Date de naissance : 1760
Date de mort : 1812
Commentaire :
Né le 12 février 1760 à Cáslav (Bohème, République tchèque) — mort le 20 mars 1812 à Saint-Germain-en-Laye (France) .

La date de naissance de Dussek a été discutée, mais elle est confirmée par l'acte de baptême. Il commence les études de piano sous la conduite de son père à 5 ans et d'orgue à 9 ans.

Il est choriste à l'église franciscaine de Iglau (Jihlava en Moravie) et continue ses cours de musique avec un membre de sa famille, Pater Ladislaus Spinar.

Il suit les cours du lycée des Jésuites de Kutná Hora, puis en 1776-1777, il est au lycée de la ville de Prague, et suit un semestre de philosophie à l'Université de la même ville en 1778. Il abandonne son projet d'entrer chez les Cisterciens, et se joint à la suite d'un officier d'artillerie autrichien, le comte Männer. Il le suit dans ses voyages à Malines (Mechelen en Belgique) où il donne des cours de piano et apparaît comme concertiste le 16 décembre 1779.

Il est en Hollande, à Bergen op Zoom, Amsterdam et à la Haye où il semble qu'il donne des leçons de musique au gouverneur des Pays-bas. Il donne des concerts et acquiert une solide réputation de virtuose.

En 1882 il est à Hamburg où il rencontre Carl Philipp Emanuel Bach. En 1783 part à Saint-Petersburg, à la cour de Catherine II.. Il est quelques temps au service du prince lituanien Radziwill, puis fait une tournée de concerts de piano et de glassharmonica (harmonica de verre) en Allemagne qui le mène à Mainz (Mayence), Kassel, Franfurt, et à Berlin. Il se rend à Paris avec Hofmeister, le secrétaire de l'ambassadeur de France à Berlin. Il joue pour la reine Marie-Antoinette, rend une courte visite à son frère Franz Benedikt, et reste à Paris jusqu'en 1789, vivant des concerts et de l'enseignement.

Pendant le Révolution française, il est à Londres dans le milieu des aristocrates réfugiés. Il y restera 11 années, un professeur de piano réputé et concertiste actif, prisé et admiré par Haydn.

Il se marie le 31 août 1792 avec Sophia Corri, célèbre chanteuse, pianiste et harpiste. Il s'associe avec son beau-père, Domenico Corri, un compositeur d'opéras, pour fonder une maison d'édition de musique, Corri, Dussek & Co. qui édite nombre de ses musiques.
Il compose plusieurs oeuvres pour les nouveaux pianos à cinq octaves 1/2 puis à six octaves.

La maison d'édition musicale fait faillite, et Dussek s'enfuit à Hamburg, alors que son beau-père est emprisonné pour banqueroute. On pense qu'il ne revoit plus ni sa femme ni sa fille Olivia.

Il reprend les concerts à Hamburg et fait la connaissance de Louis Spohr qui est alors violoniste. Il donne des cours à George Onslow dont le père est alors en exil.

En 1802, il forme le projet d'aller rendre visite à ses parents à Czaslau ou il donne deux concerts avec Giovanni Punto au cor. En octobre il est à Prague. Tomášek, impressionné rapporte que Dussek est le premier à disposer les piano de biais sur scène, si bien qu'on voit le pianiste de profil.

De 1804 à 1806, il est maître de chapelle de Louis Ferdinand de Prusse qui meurt sur le champ de bataille de Saafeld le 10 octobre 1806 (Élégie harmonique sur la mort du Prince Louis Ferdinand de Prusse op.61). Il sert ensuite le prince Isenburg et en 1807 entre au service de Talleyrand à Paris. Il donne de nombreux concerts, souvent au théâtre de l'Odéon, avec les violonistes Pierre Rode et Pierre Baillot, et le violoncelliste Jacques de Lamare. Atteint d'obésité, il passe les derniers mois de sa vie au lit, atteint de la goutte. On ne connaît pas le lieu de sa sépulture. Son décès est annoncé par le «Allgemeine Musikzeitung» du 21 mars 1812.

Catalogue des oeuvres (incertitudes)
1 grande messe (perdue)
15 concertos pour piano
2 opéras
23 trios avec piano (parfois avec flûte, parfois avec violon)
28 sonates pour piano
3 duos faciles pour deux pianos
6 canons pour 3 et 4 voix
9 sonates et pièces diverses pour piano 4 mains
De nombreux rondeaux, Variations et pièces diverses pour le piano
Plus de 60 sonates pour violon (ou flûte) et piano
op. 1, 3 concertos pour piano
op. 14, concerto en fa majeur pour piano [aussi opus op. 17 et 27
op. 15, Concerto en mi bémol majeur pour piano
op. 2, 3 Sonates pour flûte ou violon et violoncelle en fa majeur, si bémol majeur et ré
op. 20, Concerto pour piano
op. 22, Concerto pour piano
op. 26, Concerto en mi bémol majeur pour piano
op. 29 (ou 30) Concerto pour flûte, piano ou harpe
op. 3, concerto en mi bémol majeur pour piano
op. 34, 2 Sonates pour harpe, violon et violoncelle
op. 34, Sérénade pour orchestre en mi bémol
op. 38, Sonate en mi bémol majeur pour piano 4 mains
op. 40, Concerto en si bémol majeur pour flûte piano ou harpe
op. 41, Quintette avec piano
op. 44, Sonate en mi bémol majeur pour piano, The Farewell, dédiée à Clementi
op. 49 (ou 50) Concerto en sol mineur pour flûte piano ou harpe
op. 52, 6 chansons
op. 56, Quartette en mi bémol avec piano
op. 60, 3 quartettes à cordes en sol majeur, Si bémol majeur et mi bémol majeur
op. 61, Sonate en fa dièse mineur pour pianio, La Chasse
op. 61, Sonate en fa dièse mineur pour piano, Elégie harmonique
op. 62, La Consolation, Andante en si bémil majeur pour piano
op. 63, Concerto pour 2 pianos en si bémol majeur
op. 66, Concerto pour 2 pianos en fa majeur
op. 68, Nocturne pour piano violon et cor
op. 70, Concerto pour 2 pianos en mi bémol majeur
op. 71, Sonate en la dièse majeur pour piano, Plus Ultra
Liste des oeuvres du compositeur Afficher la liste des oeuvres présentent sur des cd Afficher toutes les oeuvres
Oeuvre pour piano, clavecin, clavier solo C. 175 Adieux (les)
Oeuvre pour piano, clavecin, clavier solo C. 46 (Op. 6/3) Chantons l'hymen
Sonate, Sonata C. 211 (Op. 61) Sonate pour piano n° 24 'Elégie harmonique'
Sonate, Sonata C. 242 (Op. 69/3 ou Op. 72/3) Sonate pour piano n° 25
Sonate, Sonata C. 43 (Op. 5/3) Sonate pour piano n° 29