Le ténor Emanuele Giannino a étudié le chant au Conservatoire Corelli de Messine, puis a remporté le Concours Belli de Spolète en 1987 et le Concours Toti Dal Monte de Trévise en 1992.
Dès lors, il explore les grands rôles du répertoire italien : Lindoro (L’Italiana in Algeri) à Spolète, Savona, Novara, Sankt Gallen, Dresde et au Liceu de Barcelone en 2001 ; Elvino (La Sonnambula) à Spolète, Trévise et au Teatro dell’Opera de Rome en 1996 ; Ernesto (Don Pasquale) à Messine et Bilbao ; Narciso (Il Turco in Italia) à Trévise et Rovigo ; Federico (L’Amico Fritz de Mascagni) ; Paolino (Il Matrimonio Segreto) ; le Conte Riccardo (I quattro Rusteghi) ; Edgardo (Lucia di Lammermoor) à Toronto en 2001 ; Radoski (Sigismondo de Rossini) ; Pang (Turandot) et Cassio (Otello).
En 2004, il s’est produit dans Il Barbiere di Siviglia à Bologne, Les Contes d’Hoffmann (Andres, Frantz, Cochenille et Pitichinaccio) à Parme, La Traviata (Alfredo) à Venise, à Piramo e Tisbe à Venise et à Lille, Œdipe d’Enescu à Cagliari.
Il a fait ses débuts à l’Opéra de Zurich dans Macbeth et incarnait Goro dans Madama Butterfly à Catane.
On a pu l’entendre dans Chérubin (Il Capitano) au Teatro Lirico de Cagliar, dans Manon Lescaut au Teatro Lirico de Cagliari, Le Nozze di Figaro à l’Opéra de Nantes et Les Contes d’Hoffmann au Teatro Regio de Turin.
En concert, Emanuele Giannino chante le Stabat Mater, la Petite Messe Solennelle (notamment à la Scala) et la Messa di Gloria de Rossini, ainsi que la Neuvième Symphonie et Le Christ au Mont des Oliviers de Beethoven.
Sa discographie inclut Le donne rivali de Cimarosa, Piramo e Tisbe de Hasse, la Messa di Gloria de Rossini, La Clochette de Duni et Chérubin.
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