Né le 11 octobre 1929 à Paris (France) - décédé le 17 septembre 2019 à Courbevoie (FRance)
Daniel Wayenberg est un pianiste et compositeur néerlandais.
Il entre tôt en contact avec la musique. Sa mère, Margarete Berson, originaire de Russie, est violoniste (élève de Leopold Auer). Sa mère et son père, journaliste, découvrent son oreille absolue et décident de faire de lui un musicien.
Dès cinq ans, il suit d'abord des leçons de piano avec sa mère, puis avec le compositeur néerlandais Ary Verhaar, également théoricien et musicien à La Haye.
Plus tard, ses parents s'installent avec lui à Paris, pour qu’il termine ses études avec Marguerite Long à partir de 1947. Depuis lors, il s'est fixé à Paris.
À Paris, en 1949, il obtient le second prix au concours international Marguerite Long–Jacques Thibaud.
Après ses débuts américains en 1953, au Carnegie Hall de New York, avec l'orchestre philharmonique de New York, sous la direction de Dimitri Mitropoulos, Wayenberg effectue plusieurs longues tournées à travers les États-Unis et le Canada. Il se produit également en URSS, en Tchécoslovaquie, en Scandinavie et en Grèce. Il joue sous la direction d'Eugen Jochum, Karl Böhm, Jean Martinon, Rafael Kubelík (création du Concerto de Stallaert en 1951 à Besançon, notamment), George Szell, John Barbirolli, Georges Prêtre et Bernard Haitink.
En 1985, il est nommé professeur de piano au conservatoire de Rotterdam.
En plus de la musique classique, du jazz, Wayenberg joue beaucoup de musique contemporaine française.
Il est aussi compositeur de musique de chambre, de concertos pour piano, du ballet Solstice et de la célèbre symphonie Capella. Après la redécouverte du luthéal, il a écrit la composition Cadence, Sereine et Toccata pour cet instrument. |