Prénom : Warwick
Chef d'orchestre
Néo-zélandais
(1896 - 1971)
Henry Warwick Braithwaite ou Warwick Braithwaite est un chef d'orchestre néo-zélandais.
Il est l'un des plus jeunes enfants d'une famille nombreuse. Son père possédait une librairie et devint plus tard maire de Dunedin.
À la naissance de Warwick, au moins deux de ses frères et sœurs, dont sa sœur Mabel, qui a épousé un autre Dunedinien, William Manson, vivaient à Londres.
Le fils de Mabel et William, Willie, était un jeune compositeur très prometteur qui fut tué pendant la Première Guerre mondiale. Lorsque Warwick quitte la Nouvelle-Zélande en 1915 pour étudier la musique à Londres, il est censé rester avec Mabel.
Son autobiographie, actuellement en cours d'édition par Roger Flury, raconte comment il est arrivé à la porte de Mabel. Willie venait d'être tué et Warwick lui rappelait tellement son fils décédé, ayant le même âge, que leur relation était extrêmement tendue et qu'elle refusait de l'aider autrement qu'en lui fournissant un toit.
Warwick Braithwaite est devenu un chef d'orchestre très respecté, bien que sa personnalité parfois piquante l'ait souvent mis en porte-à-faux avec les autorités et les musiciens.
Il a été chef principal de l'orchestre écossais, chef d'orchestre au Sadler's Wells, au Covent Garden et directeur musical du Welsh National Opera.
Il est devenu le premier chef de l'orchestre de la BBC au Pays de Galles, puis le troisième directeur musical de l'orchestre national de Nouvelle-Zélande en 1954, bien que cette nomination n'ait pas été sans controverse ; il avait déjà dirigé l'orchestre en 1947.
Il retourna de temps à autre en Nouvelle-Zélande pour diriger l'orchestre et conserva un attachement nostalgique pour son pays natal. Une anecdote raconte qu'après son dernier concert à Dunedin, il s'est rendu sur la plage de St Kilda pour ramasser une fiole de sable qu'il a emportée avec lui en Grande-Bretagne.
Il a composé tout au long de sa vie, et certaines de ses œuvres orchestrales ont été jouées en Nouvelle-Zélande. Nombre d'entre elles sont inspirées d'histoires néo-zélandaises, comme le poème symphonique Hinemoa.
Braithwaite était un promoteur de la musique et des musiciens néo-zélandais lorsqu'il le pouvait, soutenant et encourageant Douglas Lilburn, donnant la première représentation d'Overture : Aotearoa en 1940, et a donné de nombreux concerts avec Arnold Trowell en tant que soliste.
