Après avoir obtenu un Premier Prix au Kobe College au Japon, Mayuko Karasawa se perfectionne au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris auprès de Rachel Yakar, Willam Christie, Emmanuelle Haïm, Kenneth Weiss et Peggy Bouveret. Elle se spécialise ensuite en musique ancienne au Conservatoire National de Paris.
Passionnée par la musique baroque, elle collabore avec quelques-uns des chefs les plus renommés dans ce répertoire : William Christie, Jean Tubéry, Alan Curtis ou Christina Pluhar.
Elle fait ses débuts en incarnant Minerve dans Thésée de Lully avec l’Académie Baroque Européenne d’Ambronay, sous la direction de William Christie, au Barbican Center de Londres, au Grand Théâtre de Genève et au Palais des Beaux Arts de Bruxelles.
En 2007, elle est invitée par le Théâtre de Poissy pour trois productions : les Vespro della Beata Virgine de Monteverdi avec l’ensemble L’Arpeggiata dirigé par Christina Pluhar, Dido and Aeneas (Belinda) de Purcell avec Il Compresso Barocco dirigé par Alan Curtis, ainsi qu’un concert autour de Marie-Antoinette aux côtés de Céline Frisch. Elle collabore ensuite régulièrement avec l’ensemble Cappella Genevensis autour de productions telles que The Fairy Queen de Purcell au Théâtre de Carouge à Genève, Les Indes Galantes de Rameau (Hébé, Fatime, Zima) à Genève et à la Cité Internationale des Arts à Paris.
Mayuko Karasawa aborde également les répertoires classique et romantique avec bonheur en interprétant notamment : Blonde dans Die Entführung aus dem Serail au Festival Théâtre Musical Touraine, Yniold dans Pelléas et Mélisandre à l’Opéra de Rennes, Adina dans L’Elisir d’Amore ainsi que Giulietta dans I Capuletti e i Montecchi de Bellini aux côtés d’Antoine Palloc.
Elle a incarné Onoria dans Ezio de Gluck sous la direction d’Alan Curtis au Theater an der Wien dont l’enregistrement vient de paraître chez Virgin classics. Elle a également interprété Belinda (Dido and Aeneas) dans une mise en scène fantasmagorique de Denis Chabroullet tournée en France, au Luxembourg et au Portugal.
Par ailleurs, elle s’intéresse à la musique contemporaine et elle a notamment interprété le rôle principal dans la création mondiale de Reijiro Koroku, The Time of the Gold sous la direction de Rei Nakanishi au Nippon Budôkan. Elle affectionne aussi particulièrement la musique sacrée et a déjà interprété plusieurs des œuvres les plus emblématiques de ce répertoire : la Passion selon Saint-Jean de J.S. Bach, les Magnificat de J.S. Bach et C.P.E. Bach ou le Requiem de Fauré.
Mayuko Karasawa se produit régulièrement en récital aussi bien en France qu’au Japon aux côtés d’artistes tels que Dalton Baldwin, Antoine Palloc, Ophélie Gaillard ou Kenneth Weiss. Sa discographie comprend deux disques solo de mélodies françaises et japonaises chez Decca-Universal Music. Son dernier enregistrement solo, L’Art de Marie-Antoinette, est paru chez Fontec et elle vient également d’enregistrer avec l’Orchestre Philharmonique du Japon un album de chansons japonaises pour enfants.
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