Prénom : Jörg
Baryton-basse
Allemand
(1966 - )
De 1986 à 1990, la basse qui, adolescent, était guitariste, claviériste et compositeur de chansons dans diverses formation, étudie au conservatoire Hanns Eisler le chant avec Gerhard Eisenmann ainsi que la composition et le contrepoint avec Wolfgang Hohensee et Gerhard Tittel. Il continue sa formation avec Alois Orth et se perfectionne ensuite avec Rudolf Piernay et Thomas Quasthoff. Encore pendant ses études, le jeune chanteur entame une activité intense de concerts qui le conduira comme soliste et membre du Rundfunkchor Berlin à travers de nombreux pays européens et aux Etats-Unis.
Au Rundfunkchor, Schneider a chanté notamment le solo de baryton dans le Requiem allemand de Brahms sous la direction de Robin Gritton, Brander dans La Damnation de Faust de Berlioz sous la direction de Kent Nagano, dans Mass de Stravinski sous la direction de Simon Rattle, dans la 9e Symphonie de Hans Werner Henze sous la direction d’Ingo Metzmacher, le 2e prisonnier dans Fidelio de Beethoven sous la direction d’Heinrich Schiff ainsi que sous la direction de Michael Schønwandt et de Marek Janowski. En avril 2005, il interprétera la partie du baryton dans Carmina Burana de Carl Orff sous la direction de Simon Halsey au concert du Rundfunkchor Berlin avec plus de 1000 participants à la Philharmonie de Berlin.
Parallèlement à son activité au Rundfunkchor, le chanteur éclectique se consacre à une carrière de soliste très fournie dans le domaine du concert et de l’oratorio. Son répertoire s’étend des Vêpres de la Vierge de Monterverdi et des passions et des histoires d’Heinrich Schütz jusqu’à la musique contemporaine. Il s’intéresse principalement aux cantates, messes et oratorios de Jean-Sébastien Bach, Joseph Haydn et Felix Mendelssohn-Bartholdy. Jörg Schneider a chanté notamment à l’église St-Thomas de Leipzig le solo de basse dans la cantate de Bach Ein feste Burg ist unser Gott avec le Thomanerchor sous la direction de Georg Christoph Biller et a participé dans le rôle de Jésus à la reprise de plusieurs oratorios-passions de Georg Philipp Telemann à Magdebourg.
Ce lecteur passionné de poésie s’intéresse en outre au rapport entre le texte et la musique, ce qui l’a conduit directement au lied dont il exploite peu à peu le vaste répertoire avec au moins un programme par an. Il a chanté les grands cycles de Schubert, Schumann et de Wolf tout comme les œuvres de Schönberg, Eisler et de Chostakovitch (les Sonnets de Michel-Ange dans la langue originale). Il attache une grande importance à la redécouverte et au débat avec la musique des compositeurs juifs allemands et persécutés par le régime nazi. Il a par exemple initié la création européenne des Mondbilder d’Eric Zeisel à partir de la partition manuscrite et a chanté des chansons du compositeur de Theresienstadt Karel Berman.
Jörg Schneider compose lui-même des lieder pour piano et de la musique de chambre. A l’Expo 2000 de Hanovre, il a participé comme chanteur et compositeur à un dialogue euro-asiatique de la musique. Le baryton est membre de l’ensemble Berlin-Shanghai Dialog der Klänge dirigé par le saxophoniste berlinois Gert Anklam et le virtuose chinois du sheng Wu Wi (supplément d’informations sur le site www.anklang.de) ainsi que des Melodie Masters, un quintette vocal constitué par des chanteurs du Rundfunkchor Berlin et du RIAS Kammerchor qui se consacre au répertoire des Comedian Harmonists dans les arrangements originaux.
