Prénom : Gino
Baryton
Américain
Comme tout adolescent assoiffé d'expériences nouvelles et pressé de se trouver une identité propre, Gino quitte l'école à 16 ans, s'imprègne de musique pop et tente de trouver sa voie dans les boîtes de nuit, guitare à la main. Quatre ans plus tard, après avoir fait mille métiers et plus que jamais décidé à se modeler un avenir, le jeune adulte qu'il est devenu se laisse tenter par une suggestion de son père : se présenter à la Canadian
Opera Company de Toronto. Dès l'instant où il met le pied sur scène, il a le coup de foudre! Une histoire d'amour qui, contre toute attente, le mènera sur les traces de son célèbre père.
Pendant qu'il poursuit sa formation en France après des études à l'École d'opéra de l'Université de Toronto, Gino se fait offrir sa première chance professionnelle par l'Opéra de Paris, qui l'accueille comme membre invité pour 3 ans. Les mois passent et il manifeste des dons incontestables, atteignant une maîtrise vocale et une stature d'artiste qui font rapidement sa renommée. Du personnage de Figaro dans Le Barbier de Séville à celui de Don Juan dans l'opéra du même nom, il multiplie les apparitions sur scène et perfectionne son art, au point de s'imposer comme interprète international et séduire les plus prestigieux publics du monde entier. De la Scala de Milan en passant par le Metropolitan Opera de New York, l'Opéra de Vienne et Covent Garden de Londres, tant la remarquable voix du baryton que son énergique présence scénique deviennent incontournables.
Au fil de cette prolifique carrière, Gino se voit décerner le prix de l'Artiste de l'année (1988) par le Conseil canadien de la musique. En 1993, en hommage pour son rayonnement international et à sa contribution au monde de la musique, il est reçu Officier de l'Ordre du Canada. Il enregistre également une vingtaine d'opéras, dont Carmen avec Herbert Von Karajan et l'Orchestre philharmonique de Berlin, et Les Troyens avec l'Orchestre Symphonique de Montréal pour lequel il reçoit, en tant que soliste, un Grammy Award en 1995. Le chanteur gagne toutefois véritablement le cœur du public québécois avec son album Noël qui est certifié disque d'or dès sa sortie en 2002 grâce à la chanson Je serai là pour toi interprétée en duo avec la jeune Marilou.
Parallèlement à la croissance de sa notoriété sur scène et sur disque, Gino a été appelé à participer à des œuvres cinématographiques d'envergure : il est choisi par le réalisateur Luigi Comencini pour le rôle de Marcello dans La Bohème de Puccini aux côtés de Barbara Hendricks et, sous la direction de Claude Goretta, il incarne le rôle titre dans l'Orfeo de Monteverdi. Il figure également sur le DVD de la captation scénique de La Bohème toujours dans le rôle de Marcello, mais partagant cette fois-ci la scène avec Luciano Pavarotti.
C`est lorsque Luc Plamondon lui confie le rôle de Johnny Rockfort, dans la version symphonique de Starmania, que Gino a de nouveau la piqûre pour la musique pop. L`hommage à ce classique de l`opéra rock a eu lieu dans le cadre de la série Les week-ends Pop de l`Orchestre symphonique de Montréal et s`est transporté au Palais des Congrès de Paris pour continuer, après 25 ans, à charmer plus de 3 millions de fans à travers toute la francophonie.
De plus, après Garou, c’est au tour de Gino d’être invité à personnifier Quasimodo, premier rôle du grand spectacle musical Notre-Dame-de-Paris qui sera présenté au nouveau Théâtre Broadway du Centre Bell au mois de juillet 2005.
Artiste passionné et polyvalent, fort des succès obtenus sur les scènes les plus prestigieuses du monde et sur disque, l’illustre baryton s’octroie une incursion dans un genre musical qui l’a toujours attiré. Il dévoile aujourd'hui ses couleurs pop par le biais d'un album composé et réalisé par Rick Allison (Un jour une nuit).
