Initialement Professeur en Technologie, Frédéric CATON découvre le chant choral et entre au Conservatoire de Nice. Rapidement, il est accueilli par le Centre de Musique Baroque de Versailles, où il suit les masterclass de Vera Rosca et Martin Isepp, puis par l’Atelier Lyrique de l’Opéra de Lyon, avant d’intégrer la troupe de l’Opéra de Lyon en 1994.
Son parcours lyrique lui permet d’aborder des compositeurs et des styles pour le moins divers, notamment à l’Opéra de Lyon, dans des œuvres telles que La Bohème (Colline) aux côtés de Barbara Hendricks, Don Carlos (Il Frate), aux côtés de José van Dam et Karita Mattila, La Flûte Enchantée (Sarastro) dans la production de Robert Carsen et Kent Nagano, Les Noces de Figaro (Bartolo), Fidelio (Don Fernando) aux côtés de Cheryl Studer et Ben Heppner, A midsummernight dream et Le Viol de Lucrèce de Britten, Rake’s Progress...
Frédéric CATON s’est également produit sur d’autres scènes dans des œuvres telles Werther (Johann) à Vienne et Londres, Pelleas et Melisande (Le Médecin) au Festival de Salzbourg, Carmen (Zuniga) aux côtés de Anne-Sofie von Otter à Tokyo, L’Enfance du Christ de Berlioz sous la direction de Philippe Herreweghe au Concertgebouw d’Amsterdam et au Barbican Center de Londres, suivi d’un enregistrement pour Harmonia Mundi, La Damnation de Faust à Francfort, La Station Thermale de F. Vacchi à Milan, ainsi que Attila à Nice.
Ilretourne ensuite à Salzbourg pour Katya Kabanova et Jean-Claude Malgoire l’invite pour différents projets : La Création de Haydn en tournée avec l’Orchestre National d’Ile de France, La Flûte enchantée, et Le Requiem de Mozart (concerts et représentations au Théâtre des Champs-Elysées et en tournée) avec La Grande Ecurie et la Chambre du Roy. Il fait ses débuts à l’Opéra National de Paris dans Carmen (Zuniga) et dans La Flûte enchantée et chante son premier Figaro à l’Opéra National de Lyon sous la direction de Louis Langrée.
Il a chanté Alceste de Gluck sous la direction de J.E. Gardiner puis Dr. Faustus au Théâtre du Châtelet, Pelleas et Melisande à l’Opéra National de Paris et à Salzbourg dans Les Troyens…
Se produisant, en outre, dans des récitals de Lieder (Schubert , Brahms, Schumann) et de Mélodies Françaises et Russes (Moussorgsky…), Frédéric CATON affectionne tout particulièrement l’Oratorio : J.S. Bach (Cantates, Passions), J. Haydn (La Création, la Messe Nelson, le Stabat Mater) ou encore W.A. Mozart (Messes, Requiem).
Parmi ses enregistrements : Werther et La damnation de Faust avec Kent Nagano (Erato), L’Enfance du Christ avec La Chapelle Royale et Philippe Herreweghe (Harmonia Mundi), des Mélodies de J. Kosma avec F. Tillard au piano (Opus 111), ainsi que La Station Thermale de Vacchi avec Claire Gibault (BMG-Ricordi). |