DUNI Egidio Romualdo


Nom : DUNI
Prénom : Egidio Romualdo
Nationalité : Italien
Date de naissance : 1708
Date de mort : 1775
Commentaire :
Baptisé le 11 février 1708 à la basilique de Matera (Italie) - décédé le 11 juin 1775 à Paris.

Il est le quatrième fils de Franceso Duni, maître de chapelle à Matera.
On sait peu de choses sur ses études musicales à Naples. Il est peu probable qu'il ait été l'élève de Durante comme il a été admis.

Son premier opéra, Nerone, est créé à Rome au printemps 1735.
En 1736, il compose des œuvres pour les carnavals de Rome et de Milan, il gagne Londres, où une version anglaise de son opéra Demofoonte est jouée en mai 1737.

Le 22 octobre 1738, il est enregistré à l'université de Leiden (Leyde), mais il continue à composer des opéras pour Rome en 1739 et pour Florence en 1740 et 1743.
Le 16 décembre 1643, il est rémunéré comme maître de chapelle à Santa Nicola à Bari.

Ses opéras Ipermestra et Ciro riconosciuto, composés en 1748 pour Genoa (Gênes), plaisent particulièrement à Louis François Armand de Vignerot du Plessis (1696-1788), 3e duc de Richelieu, et au duc Philippe 1er de Parma qui l'engage comme maître de chapelle et maître de musique de sa fille Isabella, future duchesse d'Autriche.

En 1755, il compose Olimpiade pour le carnaval de Parma, son dernier opéra seria, et sur un livret de Goldoni arrivé à Parma en 1756, il compose son dernier opéra italien avec La buona figliuola.

Il semble alors vouloir conquérir le public français, mais à Parma, il n'a certainement pas composé les Opéra-Comiques français sur des livrets de Favard qu'on lui prête (La chercheuse d'esprit et Ninette à la cour).

Jean Monnet, qui a récupéré en 1751 son privilège pour l'Opéra-Comique, qu'il dirige à nouveau jusqu'en 1758, raconte dans ses mémoires qu'il reçut à l'automne 1756 la demande d'un livret pour Duni qui désirait composer un opéra pour Paris.

Il envoie un texte de Louis Anseaume, Le peintre amoureux de son modèle, qu' est créé le 26 juillet 1757 à la Foire Saint-Laurent en présence du compositeur, et l'année suivante à la Foire Saint-Germain. Cette œuvre aura une influence durable sur le style de l'Opéra-Comique.

Doté d'une pension par Philippe 1er, il se fixe à Paris, se marie, et vole de succès en succès. Son fils Jean-Pierre naît le 21 septembre 1759 (il sera également compositeur).

C'est avec La Fille mal gardée, de 1758, qu'il donne une forme autonome au genre, dans la mesure où il s'agit d'un opéra complètement composé qui ne recueille pas de pots-pourris ou des airs à la mode.

En 1761, il est directeur musical de la Comédie-Italienne, mais il ne connaît pas le même succès. En août de la même année. Sa Bonne fille est objet de critiques et il est en conflit avec Favard.

Mais ses œuvres issues de la collaboration avec Anseaume et Mazet, mais aussi et surtout Favard, ont un grand succès et sont imitées dans toute l'Europe.

De juillet 1766 à janvier 1768, il est certainement en Italie (il reçoit 1500 livres de la Comédie italienne pour couvrir les frais du voyage).

Le 26 novembre 1768, il est pensionné par la Comédie Italienne, crée encore Thémire en 1770, et se consacre à l'enseignement et participe de loin en loin à des jurys de concours musicaux.
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