BINGEN (von) Hildegard


Nom : BINGEN (von)
Prénom : Hildegard
Nationalité : Allemande
Date de naissance : 1098
Date de mort : 1179
Commentaire :
Née le 16 septembre 1098 à Bermersheim vor der Höhe (près de Alzey, Hesse rhénane, Allemagne) - décédée le 17 septembre 1179 à Rupertsberg (près de Bingen, Allemagne)

Hildegarde de Bingen (en allemand : Hildegard von Bingen), est une religieuse bénédictine mystique, compositrice et femme de lettres franconienne du XIIe siècle.

Le 10 mai 2012, le pape Benoît XVI a étendu le culte liturgique de sainte Hildegarde à l'Église universelle, dans un processus connu sous le nom « canonisation équipollente » (ou canonisation équivalent). Le 28 mai 2012 le pape Benoît XVI annonce la future proclamation d'Hildegarde de Bingen comme Docteur de l'Église le 7 octobre 20122, faisant d'elle la quatrième Docteur de l'Église femme après Catherine de Sienne, Thérèse d'Avila et Thérèse de Lisieux. Cette reconnaissance est la plus grande reconnaissance de l'Église catholique, reconnaissant par là même l'exemplarité de la vie mais aussi des écrits d'Hildegarde comme modèle pour tous les catholiques.

Dixième enfant d'une famille noble très croyante, Hildegarde de Bingen fut consacrée à la religion dès son plus jeune âge. À l'âge de huit ans, elle entre au couvent des bénédictines de Disibodenberg sur le Rhin, dans le diocèse de Mayence, pour son instruction sous la tutelle de Jutta de Sponheim. Elle prononce ses vœux perpétuels et reçoit vers l'âge de quatorze ou quinze ans le voile monastique des mains de l'évêque Othon de Bamberg, qui de 1112 à 1115 remplaçait l’archevêque Adalbert de Mayence, prisonnier du roi Henri V.

Lorsque Jutta meurt en 1136, Hildegarde est élue abbesse de Disibodenberg, à l'âge de 38 ans.

Elle commence à 43 ans à consigner les visions qu'elle a depuis l'enfance, dans le Scivias (du latin : sci vias Dei « sache les voies de Dieu »). En 1147, elle fonde l'abbaye de Rupertsberg.

L'approbation du pape Eugène III lors d'un synode réuni à Trèves fin 1147 - début 1148 encouragea Hildegarde à poursuivre son activité littéraire. Elle achève le Scivias, composé en 1151. Puis elle écrit le Liber vitae meritorum entre 1158 et 1163 et le Liber divinorum operum entre 1163 et 1174. En 1165, elle fonde l'abbaye d'Eibingen.

La plupart de ses écrits sont réunis dans un grand livre (le Riesencodex) conservé à la bibliothèque régionale de Hesse à Wiesbaden en Allemagne. Saint Bernard lui-même lui a assuré que ses visions étaient grâces du ciel.

Hildegarde a composé plus de soixante-dix chants liturgiques, hymnes et séquences, dont certains ont fait l'objet d'enregistrements par des ensembles de musique médiévale notamment "Sequentia" : Ave generosa, Columba aspexit, O presul vere civitatis… Ce dernier est un hommage à Disibod, moine irlandais du VIIe siècle fondateur du monastère double de Disibodenberg, dont Hildegarde fut la biographe. L'ensemble des chants forme la collection Symphonia harmoniae celestium revelationum (Symphonie de l'harmonie des révélations célestes), qu'elle mit en musique.

Elle a aussi composé un drame liturgique intitulé Ordo virtutum (Le jeu des vertus), qui comporte quatre-vingt-deux mélodies et qui met en scène les tiraillements de l'âme entre le démon et les vertus.
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