Prénom : Josef
Nationalité : Tch�que
Date de naissance : 1737
Date de mort : 1781
N� le 9 mars 1737 � Ober-Sarka (Prague, R�publique tch�que) - d�c�d� le 4 f�vrier 1781 � Rome (Italie)
Fils d'un meunier, il re�oit sa premi�re instruction (y compris musicale ?) � l'�cole publique. Il �tudie la philosophie et la litt�rature � Prague � partir de 1744. Son p�re, Matej, meurt en 1749. Il se d�siste de ses droits sur les moulins en faveur de son fr�re jumeau J�chym. A son retour en 1753, suivant le v�u de son p�re, il fait son apprentissage de meunier.
Il retourne � Prague en 1560 o� il est employ� comme violoniste dans un ensemble d'�glise et suit les cours de composition de Franz Johann Habermann (1706-1783) et d'orgue avec Josef Ferdinand Norbert Seger (1716-1782)
En 1760 il compose les 6 symphonies de son premier opus dont chacune a comme titre le nom d'un des six premiers mois de l'ann�e. La cr�ation chez le comte de Waldstein est un succ�s qui l'incite � pers�v�rer dans le m�tier de compositeur.
En 1763, il �tudie le chant et la composition avec Giovanni Battista Pescetti (1706-1766) � Venise, et cr�e en 1764 � Parme, son premier op�ra, M�d�e sur un livret de Friedrich Wilhelm Gotter (1746-1797) qui est un grand succ�s. Il a en ce temps une liaison avec la c�l�bre cantatrice Lucrezia Agujari (1743-1783), surnomm�e La Bastardella ou La Bastardina.
En d�cembre 1766 il obtient de Amadori, l'impresario du th��tre San Carlo de Naples une commande pour mettre en musique Bellerofonte sur un livret de D. Bonechi. Il compose la partition en un mois et l'�uvre est cr��e le 20 janvier 1767 � l'occasion de l'anniversaire du roi, avec des chanteurs appr�ci�s comme t�nor Anton Raaf (1714-1797, connu pour ses interpr�tations des �uvres de Mozart, cr�ateur d' Idom�n�e) ou Caterina Gabrielli (La Gabrielli, 1730-apr�s 1796) avec laquelle il a une liaison. Le succ�s de la repr�sentation lui vaut une nouvelle commande de la cour de Naples. Il pr�sente Fernace le 4 novembre 1767 qui est un triomphe public. Il est alors surnomm� il divino Boemo ou Venatorini (le petit chasseur, traduction litt�rale de son nom), ce qui est plus facile � prononcer que son nom tch�que. Une grande partie de son �uvre est copi�e (et aujourd'hui sauv�e) pour la cour du Portugal. Six quintettes � cordes sont �dit�s � Lyon et � Paris. Il donne Il trionfo di Clelia � Turin le 26 d�cembre 1767.
Dans les ann�es qui suivent, il obtient de nombreuses commandes des th��tres italiens, et rencontre Mozart pour la premi�re fois en 1770 � Bologne. En 1771 il est � Milan et rencontre une nouvelle fois Mozart, le 15 mai 1771, il est membre de l'Acad�mie philharmonique de Bologne. De nouveau � Milan, nouvelle rencontre avec Mozart. A Vienne il fait la connaissance de Charles Burney. De nouveau Prague, Milan. Plusieurs de ses �uvres sont publi�es � Londres et � Paris.
En 1768 il est � Prague, en 1769 � Venise, Padoue, Florence ; en 1772 � Vienne, en 1773 en Italie ou il retrouve Mozart, en 1773 � Munich pour pr�senter son op�ra Erifile qui d'apr�s F�tis (IV, p. 271) n'est pas une r�ussite, il se serait excus� en pr�tendant n'�tre inspir� que sous le ciel italien. De retour � Naples, il compose en une semaine Romolo ed Ersilia.
Il collectionne voyages, triomphes, conqu�tes f�minines, les meilleurs interpr�tes du moment pour servir ses �uvres. Mais en 1775 quelques ombres apparaissent : les premiers signes de la syphilis et des probl�mes financiers caus�s par un trop grand train de vie.
En 1777 il est � Munich, � la cour du prince �lecteur Maximilien. Son op�ra Ezio et son oratorio Abramo ed Isacco sont des triomphes. Il est hospitalis�. Mozart lui rend visite.
Il fait le projet d'aider Mozart � trouver des protections en Italie. Mais ce projet �choue. De retour en Italie, il continu � accumuler voyages et succ�s jusqu'en 1779 o� son op�ra Armida ne rencontre pas les faveurs du public, ni les suivants. Malade, sans r�serves financi�res, il meurt � Rome dans le plus grand d�nuement.
Sir Brady, son ami et �l�ve anglais qui le soutint financi�rement le fait inhumer � San Lorenzo in Lucina, et �rige un monument comm�moratif aujourd'hui disparu.
(source www.musicologie.org)
