COUPERIN Armand-Louis


Nom : COUPERIN
Prénom : Armand-Louis
Nationalité : Français
Date de naissance : 1727
Date de mort : 1789
Commentaire :
Né le 25 février 1727 à Paris (France) - mort le 2 février 1789 à Paris (France)

Armand-Louis Couperin est un musicien français de la célèbre famille Couperin dont les deux plus fameux membres furent son grand oncle Louis et son cousin François dit « le Grand ». Il était le fils de Nicolas Couperin, lui-même fils de François Couperin l'ancien, qui était le frère de Louis et de Charles, le père de François susmentionné.

Le métier de musicien s'imposait de lui-même dans une telle famille. En 1752, il épousa Elisabeth-Antoinette Blanchet, fille de François-Etienne Blanchet, facteur de clavecins de la Cour de Louis XV. Ils jouirent d'une vie paisible et heureuse et eurent ensemble trois enfants qui tous devaient devenir musiciens : Pierre-Louis, Gervais-François et Antoinette-Victoire.

Il succéda à son père Nicolas, lorsque celui-ci mourut en 1748, à l'orgue de l'église Saint-Gervais dont les Couperin furent titulaires pendant plus de deux siècles depuis Louis - vers 1650 - jusqu'à sa descendante Céleste-Thérèse décédée en 1860. Son successeur à ce poste devait être son fils Gervais-François.

Il cumulait cette charge avec de nombreuses autres : Saint-Barthélemy, Saint-Jean en Grève, le couvent des Carmes, la Sainte-Chapelle, Sainte-Marguerite, un semestre à la Chapelle Royale, un quartier à Notre-Dame. De ce fait il devait se faire assister par les membres de sa famille (sa femme, elle-même excellente musicienne ou l'un de ses enfants). Il était ami de Claude Balbastre, son collègue à Notre-Dame. Il avait à son domicile deux orgues, deux clavecins, plusieurs épinettes, un piano-forte. A part la musique il était amateur de livres et en possédait 885 lors de son décès.

Il mourut accidentellement le 2 février 1789, après avoir été renversé par un cheval fou qui avait désarçonné son cavalier pendant qu'il se rendait de la Sainte-Chapelle à Saint-Gervais.

Œuvre :
L'œuvre d'Armand-Louis Couperin est relativement mince : il se consacrait surtout à l'orgue dont il était un virtuose renommé et talentueux improvisateur. Pourtant, il n’a laissé qu’une pièce pour cet instrument. A l'encontre de maints de ses contemporains, il resta attaché à la grande tradition française et le musicographe Charles Burney, lors d'un passage à Paris en 1770, rapporte que « son style n’est pas aussi moderne qu’il pourrait l’être ».

Il a composé au moins :
3 cantatilles (perdues) : Le Printemps, la Jeunesse, la Vieillesse / Cantatille pour l’Amour Médecin (soprano, 2 violons et basse) , 1750 / Pièces de Clavecin, opus I, 1751 / Sonates en pièces de clavecin, opus II, 1765 / Sonates en trio, 1770 / Quatuors à deux clavecins, 1773 / Symphonie / Dialogue entre le chalumeau et le basson (pour orgue), 1775 /

Variations pour clavecin :
sur l’air « Vous l’ordonnez », 1775 / Aria con variazione, 1781 / sur l’air « Richard Cœur de Lion », 1784

Plusieurs motets dont seul subsiste un Motet au Saint Sacrement de 1787

Pièces de Clavecin (1751) : La Victoire / Allemande / Courante, La de Croissy / Les Cacqueteuses / La Grégoire / L'Intrépide / Premier menuet, deuxième menuet / L'Arlequine ou la Adam, rondeau / La Blanchet / La de Boisgelou / La Foucquet / La Sémillante ou la Joly / La Turpin / Première gavotte, seconde gavotte / Premier menuet, second menuet / La du Breüil / La Chéron / L'Affligée / L'Enjouée / Les tendres Sentiments / Rondeau / Les quatre nations / L'Italienne / L'Angloise, rondeau / L'Allemande / La Françoise
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