Après avoir remporté coup sur coup les concours As.Li.co de Milan et Vinas de Barcelone, c'est à l'Opéra de Rome que Gemma Bertagnolli fait ses premiers pas sur les planches, dans une production de Ariadne auf Naxos dirigée par Gustav Kuhn.
Elle est très vite sollicitée par Roberto Abbado, Semyon Bychkov, Lorin Maazel ou Riccardo Muti pour les programmes de concert les plus variés, de la Messe en Ut de Mozart aux symphonies de Mahler ou aux lieder de Schubert. A la scène, elle manifeste une certaine prédilection pour les Papagena, Despina, Zerlina, Nannetta et autres héroïnes mozartiennes et verdiennes, dont elle sait donner les incarnations les plus piquantes.
Chanteuse aux multiples facettes, Gemma Bertagnolli est avant tout connue et consacrée comme une grande voix baroque, sollicitée par les plus grandes baguettes de la spécialité - qu'il s'agisse de Christophe Rousset, René Jacobs, Ton Koopman, Trevor Pinnock ou Ivor Bolton.
Juste reflet de la curiosité artistique de la soprano italienne, sa discographie met à l'honneur un large répertoire, sacré et profane, allant de l'ère baroque aux chefs d'œuvre du romantisme : Scarlatti et Pergolèse (Stabat Mater), Haendel (Il Trionfo del tempo e del Disinganno), Wolf Ferrari, Mendelssohn (Lobgesang) ou encore Rossini.
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