Choeur / Ensemble vocal, Ensemble / Orchestre
Belge
(1700 - )
Les premières représentations d’Opéra à Bruxelles ont eu lieu dans un théâtre construit par Paolo et Pietro Bezzi à l’endroit où se trouvait un atelier où l’on battait la monnaie, (d’où son nom). Lully et les compositeurs les plus en vogue en Europe et surtout à Paris sont programmés.
En 1819, Guillaume Ier offre à la ville un nouveau théâtre moderne. Les œuvres de Grétry, Méhul, Boieldieu et Auber y rencontrent le succès. C’est d’ailleurs peu après une représentation de La Muette de Portici d’Auber, en août 1830, que la Révolution belge explose. Le théâtre brûle en 1855 et est reconstruit par Josef Poelaert. Dès lors, Gounod, Berlioz et Thomas deviennent les favoris du public et le grand opéra occupe la scène. De nombreuses oeuvres y sont créés, Hérodiade de Massenet, Sigurd de Reyer, Le Roi Arthus de Chausson etc. Mais Bruxelles se distingue également par la création en français de grandes œuvres de compositeur étrangers, Wagner notamment (Lohengrin, le Ring, Parsifal) puis Britten après la guerre (The Rape of Lucretia, Peter Grimes…).
La Monnaie - De Munt acquiert une dimension internationale dans le monde de l’opéra sous la direction de Gérard Mortier qui confie les mises en scène à des hommes de théâtre (Luc Bondy, Patrice Chéreau).
Depuis 1992, le passionné Bernard Foccroulle continue à faire appel aux grands metteurs en scène et scénographes, à des artistes issus d’autres disciplines comme Anne Teresa De Keersmaeker (chorégraphe en résidence) et à des interprètes exceptionnels comme le Chef Antonio Pappano, directeur musical. La programmation conserve une place centrale au grand répertoire et s’élargit en direction du baroque. La politique de création est toujours aussi vivante en proposant un nouvel opéra tous les ans (Reigen et Wintermärchen de Boesmans compositeur en résidence, Medeamaterial de Dusapin ou plus récemment Œdipe sur la Route de Bartholomée).
