Formé par Norman Bailey et Neil Mackie au Royal College of Music, pupille de Nicolai Gedda, boursier de la fondation Ian Fleming et finaliste du mythique concours Kathleen Ferrier en 1998, Jeremy Ovenden a indéniablement la cote auprès des grandes baguettes : du Barbican au Concertgebouw, des Proms à Paris, Copenhague, Tel Aviv, Rome ou Tokyo, les grands noms de la direction (les Diego Fasolis, Trevor Pinnock, Christophe Rousset, Ton Koopman, Fabio Biondi, Rinaldo Alessandrini, Nicholas Kraemer, Richard Hickox, René Jacobs ou Myung-Whun Chung) ne cessent de le demander et redemander dans un répertoire de concert faisant la part belle à Bach (de multiples Passions et cantates), Haendel (Messie, Acis and Galatea, Theodora et Judas Maccabeus), Haydn (Messe de Nelson, La Création) ou Mozart (Messe du couronnement et Requiem), comme aux grandes pages sacrées de Schubert (Lazarus), Mendelssohn (Elijah) ou Rossini (Petite messe solennelle).
Sur la scène lyrique, de Ferrando dans Così fan tutte (festivals d’Aix, Beaune et La Coruña, Opéra royal de Copenhague, Scottish Opera de Glasgow et Théâtre des Champs-Elysées) à Emilio dans Il Sogno di Scipione (Freibourg, Paris et Montreux), en passant par Soliman dans Zaïde (La Coruña), le rôle-titre de La Clémence de Titus (Brescia, Côme et Crémone), celui de Don Giovanni (Opera company de Philadelphie) et Tamino (Bozen et Cagliari), le ténor britannique s’est taillé depuis ses débuts italiens dans la peau de Don Ottavio (Don Giovanni) une réputation d’éblouissant mozartien. Il n’en brille pas moins dans Haendel, qu’il interprète à Ambronay avec Ton Koopman (rôle-titre de Samson) et avec René Jacobs à La Monnaie (Jonathan dans Saul), ou encore Britten, dont il a chanté à Genova et Florence Le Viol de Lucrèce sous la baguette de Jonathan Webb.
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