Né en 1971 à Turin (Italie)
Guido Balestracci est un gambiste italien, acteur majeur de la musique ancienne.
Dès la fin de ses études à la Schola Cantorum de Bâle, au Conservatoire italien et à l’Université de Crémone, il entame une fidèle collaboration avec des personnalités telles que Paolo Pandolfo, Jordi Savall, Christophe Coin, Emma Kirkby et Martin Gester.
En tant que soliste ou directeur musical de l’Amoroso, ensemble dont il est fondateur, Guido Balestracci s’est produit à travers l’Europe, aux Etats-Unis, en Amérique du Sud et au Japon.
Sa discographie comprend de nombreux enregistrements pour Zig Zag Territoires, Symphonia, Harmonia Mundi France, Naïve, Astrée Auvidis, Glossa, Stradivarius, Etcetera, Tactus, Claves Records, tant en soliste qu’en chambriste ou encore directeur de l’Amoroso.
Ses enregistrements sont régulièrement primés par la critique internationale : Diapason d’or, 10 de Répertoire, Prix Goldberg, Premio Vivaldi della Fondazione Cini, Eccezionale de Scherzo…
Les sonates pour viole de gambe et clavecin obligé de J. S. Bach qu’il a gravées avec Blandine Rannou sont saluées d’un Choc du Monde de la Musique en janvier 2007.
Conjointement à ses activités d’interprète, Guido Balestracci mène des recherches musicologiques sur les instruments appartenant à la famille des violes de gambe (littérature et organologie) dans la culture musicale européenne du début du XVI° siècle à la fin du Baroque. Dans le cadre de ces recherches, c’est également l’un des rares interprètes à jouer du baryton, l’instrument à cordes frottées avec cordes sympathiques à pincer tant apprécié par Haydn et son mécène, le prince Eszterhàzy.
Un enregistrement a été consacré au trios de Haydn avec baryton pour le label Ricercar.
Après avoir enseigné la viole de gambe au C.N.R. de Strasbourg, au Conservatoire de Turin et à l’Ecole Superieure de Musique de Catalogne à Barcelone, il occupe le poste de professeur à la Haute Ecole de Musique de Genève.
Guido Balestracci joue sur une viole à sept cordes de Pierre Bohr, copie d’après Joachim Tielke avec un archet de Fausto Cangelosi d’après le modèle attribué à Marin Marais. |