Née le 17 septembre 1978 à Epinal (France)
Lucile Richardot découvre le chant dès l’âge de 11 ans au sein des Petits Chanteurs à la Croix de Lorraine à Epinal (Alain Bérat, puis Geoffroy Jourdain) et sera d’abord journaliste. Formée à la Maîtrise de Notre-Dame de Paris, puis au CRR de Paris en musique ancienne, elle fonde en 2012 son ensemble, Tictactus, avec deux amis théorbistes. Elle reçoit les précieux conseils de Margreet Honig, Noelle Barker, Paul Esswood, Martin Isepp, Rinaldo Alessandrini, François Le Roux, Jan van Elsacker, Monique Zanetti, Howard Crook, Jill Feldman et John Nelson, Michel Laplénie, Dominique Visse… Voix et personnalité dramatique très recherchée dans le répertoire médiéval jusqu’au contemporain, elle chante régulièrement avec les Solistes XXI (Rachid Safir), Correspondances (Sébastien Daucé), Pygmalion (Raphaël Pichon), l’Ensemble grégorien de Notre-Dame (Sylvain Dieudonné), Le Concert Etranger (Itay Jedlin) et avec Les Arts Florissants pour l’intégrale des madrigaux de Monteverdi dirigée par Paul Agnew, entre 2012 et 2016, puis les madrigaux de Gesualdo en 2018-2019.
Elle s’est produite avec Gérard Lesne, Patrick Cohën-Akénine, Peter van Heyghen et Les Muffatti, Ophélie Gaillard et Pulcinella, Le Poème Harmonique, Les Paladins, l’Ensemble Intercontemporain, Simon-Pierre Bestion et La Tempête, Marco Horvat et Faenza, et fréquente depuis 2007 les plus grandes scènes européennes pour des opéras baroques ou classiques (Cadmus et Hermione de Lully, Idoménée de Mozart, L’Egisto de Mazzocchi et Marazzoli, Dido and Aeneas de Purcell, Orfeo de Rossi, Les Funérailles de la Foire de Lesage et Fuzelier…) et contemporains (Yvonne, Princesse de Bourgogne de Boesmans, The Rake’s Progress de Stravinsky, Wüstenbuch de Beat Furrer…).
L’année 2017 était toute tournée vers l’opéra italien, d’abord avec l’Arsilda de Vivaldi (rôle de Lisea) donné à Bratislava, Luxembourg, Caen, Lille, Versailles et dirigé par Václav Luks (Collegium 1704), puis avec les trois opéras de Monteverdi (rôles de Penelope, La Messaggiera, Arnalta) donnés en tournée mondiale et dirigés par Sir John Eliot Gardiner (Monteverdi Choir).
C’est à Beaune qu’elle collabore pour la première fois avec Les Accents de Thibault Noally, pour le Mitridate de Scarlatti où elle incarne Antigono, avant de prendre part à l’aventure scénique, à l’automne 2017, du Ballet Royal de la Nuit avec Correspondances.
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