Prénom : Simona
Soprano
Slovaque
La soprano slovaque, Simona Houda-Šaturová, n'avait que 5 ans lorsqu'elle a reçu sa première leçon de violon. Elle étudie le chant au Conservatoire de Bratislava et suit plusieurs master-classes, notamment avec la chanteuse soprano roumaine Ileana Cotrubas à Vienne et Margreet Honig à Amsterdam. Elle a reçu le prix Thalia pour la meilleure interprétation vocale de l'année 2001 dans le rôle de Giulietta dans I Capuleti e i Montecchi de Bellini. En août 2007, elle a reçu le Förderpreis der Walter und Charlotte Hamel-Stiftung (prix de la Fondation Walter et Charlotte Hamel) pour une performance vocale exceptionnelle au Festival de musique du Schleswig-Holstein.
Simona Šaturová mène une carrière internationale active en se produisant à l'opéra, en concert et en récital depuis le début des années 1990. Elle a commencé sa carrière en tant que membre de l'Opéra de chambre de Prague de 1991 à 1995. Elle a été membre de l'Opéra d'État de Prague de 1994 à 1998. Elle y a interprété des rôles tels que Adèle dans Die Fledermaus, Angelica dans Orlando furioso, Frasquita dans Carmen, Leni dans Le procès de Gottfried von Einem, Oscar dans Un ballo in maschera et Papagena dans Die Zauberflöte.
Puis elle est revenue à l'Opéra d'État de Prague en tant qu'artiste invitée en tant qu'héroïne-titre dans Lucia di Lammermoor (2004, 2008 et 2009), Rosina dans Il barbiere di Siviglia (2005), Gilda dans Rigoletto (2008-2009), Rosina (2009). Elle a joué Sandrina dans La finta giardiniera (2008) au Théâtre des Etats de Prague et Gilda au Théâtre national de Brno (2008). Elle a également fait de nombreuses apparitions au Théâtre national de Prague (Gilda, Konstanze, Pamina, Susanna,..). Elle a été invitée à un concert de gala avec le baryton-basse gallois Bryn Terfel en 2009.
Depuis 1999, Simona Šaturová travaille en tant qu'artiste indépendante avec des compagnies d'opéra du monde entier. Elle a fait ses débuts à l'Opern- und Schauspielhaus de Francfort dans le rôle de Pamina dans Die Zauberflöte en 2007. Elle est revenue dans cette maison dans le rôle de Madama Cortese dans Il Viaggio a Reims (2008), Oscar (2008) et Lucia (2010).
Depuis son engagement de dernière minute comme Ilia dans Idomeneo au Théâtre de la Monnaie à Bruxelles en 2010, elle revient régulièrement dans ce théâtre (Ilia, Sandrina), et fin 2012 dans le rôle de Violetta Valéry. C'est également là qu'elle débute la saison (2012-2013) dans le rôle de Servilia dans La Clemenza di Tito sous la direction de Ludovic Morlot, suivie au printemps par Gilda dans Rigoletto dans une nouvelle production de Robert Carsen sous la direction de Carlo Rizzi. Depuis son succès très acclamé dans le rôle de Konstanze dans Die Entführung aus dem Serail, elle est également étroitement liée au Aalto-Theatre de Essen et, au cours de cette saison (2013-2014), elle joue Violetta dans La Traviata, Adina dans L'elisir d'amore et Donna Anna dans Don Giovanni. Un spectacle invité avec L'Olimpiade de Mysliveček la conduit pour la première fois au Theater an der Wien. Jusqu'à présent, elle a également pu être entendue sur les scènes du Teatro Colón à Buenos Aires, du Théâtre du Châtelet à Paris, de l'Opéra de Monte Carlo, de l'Opéra de Francfort et de Megaron Mousikis à Athènes. Son répertoire comprend également les rôles de Lucia dans Lucia di Lammermoor, Gilda dans Rigoletto, Giulietta dans I Capuleti e i Montecchi, Oscar dans Un Ballo in Maschera, Rosina dans Il Barbiere di Siviglia ou Adele dans Die Fledermaus.
Simona Šaturová a également acquis une réputation internationale en tant que chanteuse de concert et d'oratorio. Elle a fait ses débuts au Festival de Salzbourg en 2006 et, la même année, elle a chanté la partie de soprano dans la Symphonie n° 2 de Gustav Mahler sous la direction de Christoph Eschenbach à l'occasion de la réouverture de la célèbre Salle Pleyel à Paris. En raison de sa performance spectaculaire, l'Orchestre de Philadelphie l'a immédiatement invitée à se produire à des concerts à Philadelphie et au Carnegie Hall de New York.
Outre la tournée d'Elias avec Thomas Quasthoff, d'autres engagements importants ont eu lieu, notamment le méga-concert de la Symphonie des mille à l'occasion du 100e anniversaire de la mort de Gustav Mahler, qui a été joué devant 17000 auditeurs à Prague, Hambourg et Hanovre en mai 2011. Elle s'est produite en tant qu'invitée avec des orchestres et en récital dans des lieux tels que le Carnegie Hall à New York, la Herkules-Saal à Munich, le Konzerthaus à Vienne, la Salle Pleyel à Paris et la Tonhalle de Zurich, à Dallas, Detroit (États-Unis), Oslo, Toronto, Grenade, Istanbul, Tokyo (Japon), Tel Aviv (Israël) et le Venezuela, ainsi qu'au Festival Oregon Bach à Eugene, au Festival Internazionale di Musica e Arte Sacra Roma, au Festival du printemps de Vienne ou au Festival de musique du Schleswig-Holstein.
Parmi les chefs d'orchestre avec lesquels Simona Šaturová a travaillé figurent Serge Baudo, Rolf Beck, Jiří Bělohlávek, Rafael Frühbeck de Burgos, Sylvain Cambreling, Christoph Eschenbach, Adam Fischer, Iván Fischer, John Fiore, Leopold Hager, Martin Haselböck Philippe Herreweghe, Christopher Hogwood, Manfred Honeck, Sir Neville Marriner, Kent Nagano, Tomáš Netopil, Krzysztof Penderecki, Helmuth Rilling, Gennadij Rožděstvenskij...
Simona Šaturová a une relation privilégiée avec la musique de Mozart. Elle a chanté plus de 50 fois la Messe en ut mineur dans le monde entier, notamment en janvier 2009, à la Chapelle Sixtine en tant qu'invitée du pape Benoît XVI lors d'un concert diffusé à l'échelle internationale.
D'autres engagements l'ont conduite au WDR Sinfonieorchester Köln à Essen et Cologne avec le Requiem de Gabriel Fauré sous la direction de Leo Hussain, au MDR Sinfonieorchester Leipzig avec la Symphonie n° 2 de Gustav Mahler sous la direction de Thomas Dausgaard et à Rome avec le Stabat mater d'Antonín Dvořák sous la direction de Tomáš Netopil.
Simona Šaturová a participé à des enregistrements sur CD pour les labels Supraphon, Hänssler classic et Classico, ainsi que pour Carus Verlag et Sony/BMG d’œuvres de W.A. Mozart, l'Oratorio de Noël de Camille Saint-Saëns, l'Harmonie-Messe et la Theresienmesse de Joseph Haydn, la musique de Noël d'Adveand, la Berceuse de la Vierge de Tarquinio Merula...
