Après des études de Sciences Economiques, Jean Teitgen entre au CNSM de Paris où il obtient un Prix de chant et un Diplôme de Formation Supérieure.
Si son répertoire s'étend du baroque (Cadmus et Hermione de Lully) à Britten (Albert Herring), il a une prédilection pour le grand répertoire italien : Rossini (le Barbier de Séville), Donizetti (Lucia di Lammermoor), Bellini (I Puritani), Puccini (Tosca, La Bohème). Son timbre sombre est particulièrement apprécié dans les œuvres de Verdi : il chante à de nombreuses reprises dans Nabucco, Macbeth, Rigoletto, Simon Boccanegra, Aïda, Falstaff...
Si Mozart est présent dans son répertoire (Le Nozze di Figaro, La Clémence de Titus, Die Zauberflöte, Cosi fan Tutte), il affectionne également le répertoire français. Il aborde aussi bien Vénus et Adonis de Desmarest, Bellérophon de Lully, Pyrame et Thisbe de Rebel et Francœur, que La Muette de Portici, L'Etoile, Thaïs, La Damnation de Faust et participe à des créations telles que Un Renard à l'Opéra ou Les Orages Désirés de Gérard Condé. Notons enfin sa prise de rôle remarquée en Arkel dans Pelléas et Mélisande à l'Opéra de Nancy.
Il accorde une large place à la musique du XXè siècle : L'Amour des trois oranges, Wozzeck, Œdipe, Le Roi Kandaules, Noces, The Rake's progress, Trouble in Tahiti... et la musique de Britten avec Le Viol de Lucrèce, Let's make an opera, Midsummer night's dream.
Invité par les scènes européennes les plus prestigieuses, on a pu l'applaudir au Theater an der Wien, au Grand Théâtre de Genève, à La Monnaie de Bruxelles, à Bergen, Utrecht, Dublin, Luxembourg, Lausanne, Liège, Covent Garden... En France il se produit à l'Opéra Comique, mais aussi aux opéras de Versailles, Avignon, Toulouse, Nantes, Marseille, Nice, Nancy, Strasbourg ou aux Chorégies d'Orange...
Il chante sous la baguette de chefs tels que M. Plasson, H. Niquet, C. Rousset, L. Langrée, L. Hussain, E. Pidò, A. Pappano...
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