STAMITZ Carl


Nom : STAMITZ
Prénom : Carl
Nationalité : Allemand
Date de naissance : 1745
Date de mort : 1801
Commentaire :
Né le 7 mai 1745 à Mannheim (Allemagne) - mort le 9 novembre 1801 à Iéna (Allemagne)

Carl Philipp Stamitz est un compositeur allemand

Issu d'une famille de musiciens − son frère Anton Stamitz et son père Johann Stamitz sont compositeurs −, il est l'un des compositeurs les plus représentatifs de la seconde génération de ceux qui travaillèrent à la cour de l'électeur palatin, à Mannheim, durant la seconde moitié du XVIIIe siècle.

Son père, Johann Stamitz, directeur d'orchestre, forme musicalement son fils avant que d'autres maîtres (Christian Cannabich, Ignaz Holzbauer et Franz Xavier Richter, dont il épousera la fille Marie Anne Françoise Xavière) ne prennent le relais.
Après être resté un temps second violon à la cour, il quitte Mannheim en 1770 et part à l'âge de 25 ans pour Paris, engagé comme compositeur à la cour du duc Louis de Noailles.

C'est à Versailles, deux ans plus tard, qu'il compose La Promenade royale, première d'une série de symphonies.
Malgré des zones d'ombre, on sait qu'il s'est rendu à Augsbourg, Vienne, Strasbourg et Londres.
On le retrouve en 1779 à la Haye à la cour de Guillaume V d'Orange où, le 23 novembre 1783, il joue avec Beethoven alors âgé de douze ans.
Son épouse, Marie Anne Françoise Xavière, fille de François-Xavier Richter, meurt à Bruxelles le 8 janvier 17821. Les années suivantes sont à bien des égards (et peut-être surtout financièrement parlant) d'une grande instabilité et, tout en composant, il occupe différents postes.

À sa mort, en novembre 1801, quelques mois après le décès de sa seconde femme, ses possessions sont intégralement vendues pour payer ses dettes.

Comme compositeur, il fut l’un des plus féconds musiciens de Mannheim. Bien qu’abondante et diversifiée, son œuvre de chambre, qui parfois se situe encore à la lisière de l’époque de la basse continue, est rarement à l’honneur.
Quant à sa musique pour orchestre, à laquelle il doit l’essentiel de sa réputation, ce n’est guère par les symphonies qu’elle retient l’attention, mais bien plutôt par les œuvres à caractère concertant. Ce sont d’abord les symphonies concertantes, spécialité très « mannheimiennes » il est vrai, à laquelle Carl Stamitz a donné un total de trente-huit œuvres mettant en jeu entre deux — cas le plus fréquent — et sept instruments solistes. Ce sont également de nombreux concertos, dont une vingtaine consacrés aux instruments qu’il pratiquait lui-même (le violon bien sûr, mais aussi la viole d’amour et l’alto, celui-ci comptant une de ses meilleures réalisations avec l’opus 1 en re majeur), une dizaine dédiés à la clarinette, qui sont parmi les œuvres les plus fréquentées du musicien, les autres étant dévolus à des instruments aussi divers que le basson, la flûte, le violoncelle, le cor, le hautbois, la harpe ou le piano. Dans tout cela, on trouvera rarement la marque du génie, mais un métier accompli, une aisance naturelle et un brio qui rangent ce musicien parmi les dignes représentants de l’art de Mannheim.

Liste des oeuvres du compositeur Afficher la liste des oeuvres présentent sur des cd Afficher toutes les oeuvres
Concerto Concerto pour 2 clarinettes n° 4
Concerto Op. 1 Concerto pour alto
Concerto Op. 29 Concerto pour flûte
Concerto Concerto pour violoncelle n° 1
Concerto Concerto pour violoncelle n° 2
Concerto Concerto pour violoncelle n° 3
Quatuor Op. 4/ 6 Quatuor pour flûte, violon, alto & b.c.
Quatuor Op. 8/ 1 Quatuor pour flûte, violon, cor & violoncelle
Quatuor Op. 14/2 Quatuor pour orchestre n° 2
Quintette Op. 11/ 3 Quintette pour flûte, cor, 2 altos & b.c.
Sinfonia Op. 13/1 Sinfonia n° 1
Symphonie concertante Symphonie concertante n° 11 pour violon, alto & violoncelle
Trio Trio pour 2 flûtes & b.c.
Trio Trio pour cor, violon & b.c.